Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 09:40

La semaine dernière, comme tous les mois depuis maintenant 18 mois, le Gouvernement et François Hollande se sont livrés à leur traditionnel exercice d’équilibriste pour justifier l’injustifiable et pour expliquer l’inexplicable : les chiffres du chômage.

 

Pris dans le piège de la promesse intenable de François Hollande d’inverser la courbe du chômage à la fin de l’année, le gouvernement entretient la confusion voire la manipulation des statistiques. L’annonce de 20 000 chômeurs en moins relève malheureusement davantage de l’affichage savamment organisé que d’une baisse réelle du nombre de demandeurs d’emploi.

 

Il y a les chiffres que l’on claironne et il y a ceux dont on parle moins. Ainsi, derrière la baisse officielle de 20 000 demandeurs d’emplois, il y a le chiffre beaucoup moins avouable et peut être embarrassant des 50 000 radiations.

 

Ensuite, la multiplication des emplois aidés, ces emplois subventionnés qui coûtent une fortune au pays, ne font que masquer partiellement une situation du marché de l’emploi en France très dégradée. En effet, hormis l’emploi des jeunes qui bénéficie de l’illusion créée par les emplois aidés, TOUTES les autres catégories (B et C) voient les chiffres du chômage augmenter. Ainsi, les chômeurs de catégorie B (ayant exercé une activité courte durant le mois) ont augmenté de 3,7 % et ceux de catégorie C (ayant exercé une activité réduite sur plusieurs mois) ont augmenté de 4 %, soit une augmentation de 39.600 personnes pour ces deux catégories en octobre.

 

Ce sont, en réalité, 5,3 millions de Français qui connaissent des problèmes d’emploi.

 

Un autre chiffre est éloquent, et bien réel celui là : depuis un an, ce sont 110 000 emplois marchands, c’est à dire du secteur privé, qui ont été détruits. C’est également la faillite annoncée de 63 000 entreprises qui devrait supprimer 200 000 postes supplémentaires.

 

Le gouvernement ne peut donc se satisfaire de cette situation et s’abriter derrière ses emplois aidés qui sont d’abord et avant tout des « anti-douleurs » mais certainement pas une solution. La solution, elle est connue mais demande un peu de courage. Elle consiste à remettre la France au travail, c’est à dire à travailler plus et à baisser le coût du travail. Cela s’appelle une politique économique. Et nous n’en n’avons plus depuis 18 mois.

 

 

Axel Poniatowski

Député du Val d'Oise

Président de la Fédération UMP

Partager cet article

Repost0

commentaires

Nous contacter

Nous écrire : lesrepublicains.cergy@gmail.com

sur Facebook : Groupe "Les Républicains Cergy"

Recherche