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Article publié le 23/03/2013
Thierry Sibieude a lancé sa campagne par un meeting samedi à Cergy. "Rien ne nous sera épargné", déclare l'élu du parti radical de Jean-Louis Borloo qui a reçu le soutien de l'UMP. "Si le combat promet d'être dur, nous ne le craignons pas, nous allons défier le système et en débarrasser Cergy", a déclaré Thierry Sibieude, vice président du Conseil général et conseiller municipal de Cergy depuis 1989.
L'équipe
de campagne de Thierry Sibieude a voulu un meeting coup de poing à un an du premier tour des municipales. Un rendez-vous orchestré pour montrer la détermination du candidat avec le soutien de la
droite départementale. Les ténors locaux avaient été conviés à relayer le message de la conquête.
"Dans le camp d'en face c'est la dynamique de la défaite, la peur", a lancé
Arnaud Bazin, président du Conseil général du Val d'Oise venu soutenir son vice-président. Le non inscrit a cogné fort samedi matin à la tribune : "Cergy décroche. Cergy et l'agglomération de Cergy Pontoise sont les oubliées de
l'Ile de France". Bazin a fustigé "le
retard
pris dans le Grand Paris par Cergy-Pontoise, très préjudiciable pour le Val d'Oise"
Philippe
Houillon, qui lui a succédé au micro, a ironisé sur "l'intérimaire" Jean-Paul Jeandon. Une tonalité reprise par le
conseiller municipal d'opposition UMP Armand Payet. "On ne peut pas
accepter que le nouveau maire soit aux ordres du député de Paris". Armand Payet voit en Jean-Paul Jeandon "un homme obéissant qui se revendique du projet et de la
continuité".
Sur le fond, la droite estime que l'élection à Cergy se jouera sur "la
problematique de l'urbanisme, la qualité de vie et la sécurité", estime le député Axel Poniatowski, patron de l'UMP 95.
Le candidat Sibieude a fait son entrée après l'intervention des élus et la diffusion d'un film de témoignages où intervenaient ses soutiens et son épouse. Les premiers mots du candidat accueillis
par les drapeaux des jeunes UMP qui scandaient son prénom : "la
reconquête est en marche". Thierry Sibieude se prépare à "un
combat" durant la campagne. "Rien ne nous sera
épargné".
"Si
le combat promet d'être dur, nous ne le craignons pas, nous allons défier le système et en débarrasser Cergy", a promis le candidat avant de lancer ses coups contre les élus de la majorité :
"ils se prétendent ouverts, ils sont sectaires, ils vantent l'efficacité, leur
bilan est désastreux", dénonce Thierry
Sibieude. Et de prendre en exemple le développement économique. "Aucune construction d'immeuble d'entreprises depuis 1992". Montrée du doigt
également "la vague de béton".Thierry Sibieude ne veut pas de "cette ville dortoir qu'ils nous
construisent (...) À quoi bon sans développer
des moyens de transports et des services aux habitants". Le candidat souhaite aussi renforcer le pôle d'enseignement supérieur à Cergy. "Je veux que le quartier de Cergy-Préfecture, trop longtemps abandonné, devienne
Cergy-Université, dédié à l'enseignement à l'innovation technique et sociale".
Une phrase résume l'ambition de Thierry Sibieude. Employée à plusieurs reprises dans son discours, elle résonne déjà comme un slogan de campagne : "Cergy
et Cergy-Pontoise ont besoin d'un choc d'attractivité et de compétitivité".
Le candidat a souvent évoqué Cergy-Pontoise lors de son meeting car derrière la bataille de Cergy se joue la conquête par la droite de l'agglomération de Cergy-Pontoise. Le patron de l'UMP a
d'ailleurs profité du meeting de Thierry Sibieude pour souligner que son parti entendait gagner les villes de Vaureal, Jouy-le-moutier, Eragny.
Voir la Vidéo du meeting
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