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Sarkozy défend "la liberté de débat" chez Les Républicains
S'exprimant ce jeudi à L'Isle-Adam, le patron des Républicains a moqué "la dernière proposition de la Commission européenne" sur la crise des migrants en Méditerranée: "Ils proposent non pas...
Le Figaro
Nicolas Sarkozy (LR) mobilise les militants valdoisiens à l'Isle-Adam
Nicolas Sarkozy s'est rendu à l'Isle-Adam ce jeudi. L'ancien président de la République à répondu à l'invitation du député maire de la ville, Axel Poniatowski. Devant 1500 personnes, le pat...
http://95.telif.tv/2015/06/18/nicolas-sarkozy-lr-mobilise-les-militants-valdoisiens-a-lisle-adam/
Vonews.fr
Sarkozy compare l'afflux de réfugiés à une grosse fuite d'eau
"Il n'y a plus d'argent, plus d'emplois, plus de logements, mais ils ont trouvé un truc (...) ils ont considéré que la solution au problème d?immigration c'était pas de réduire, c'était de ...
Le Parisien
Doit-on créer des fichiers ethniques ?
Europe Midi votre journal Wendy Bouchard - 12/05/15 - Replay
Réécoute Europe 1 Midi du 12/05/2015 sur Europe 1 - L'info au service des Français, en direct et en public. Chaque jour, le public questionne les invités et les journalistes d'Europe 1. Point...
http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-midi/europe-midi-votre-journal-wendy-bouchard-120515-940730
A force d’idéologie et malgré l’opposition farouche des professionnels mais également des députés de la droite et du centre à l’Assemblée nationale, le Gouvernement s’est arc-bouté sur sa réforme de santé qui s’annonce comme l’une des plus déstabilisantes du quinquennat. En effet, sous couvert de bons sentiments, de pseudo-simplification des procédures ou de pseudo gratuité au travers du tiers-payant généralisé, l’étatisation de notre système de santé, lui, n’est pas un faux-semblant mais une réalité qui va profondément déstabiliser l’offre de soins en France.
Que prévoit ce texte ? Outre la généralisation du tiers-payant contre lequel les parlementaires du groupe UMP ont voté, ce texte prévoit la création ni plus ni moins d’un tribunal administratif pour sanctionner en direct les médecins libéraux, la création de postes de médecins salariés en ville, qui n’auront ni le choix du salaire ni le choix du lieu d’exercice ou encore la création de centres contrôlés par l’administration. Ce sont autant d’éléments qui témoignent de cette volonté de fonctionnariser les médecins et d’étatiser la politique de santé.
Cette marche funeste aura malheureusement plusieurs conséquences. D’abord, comme nous pouvons le constater dans de nombreux pays étrangers, cette réforme va conduire inexorablement à une pénurie de l’offre de soins et à la multiplication des files d’attente. La deuxième conséquence, c’est en réalité l’institutionnalisation d’un système de santé pour riches à côté d’un système de santé pour pauvres, ceux-là mêmes qui n’auront pas d’autre choix que de se contenter d’un système de santé public subventionné qu’auront fui les meilleurs médecins.
Cette réforme est d’autant plus inacceptable que nous avons sous nos yeux l’exemple du système de santé étatisé anglais dont aucun Français ne voudrait pour rien au monde : huit semaines en moyenne pour être admis à l’hôpital, refus d’accès à certains médicaments car jugés trop chers par l’administration.
La loi de Marisol Touraine n’est ni plus ni moins que la mise à mort du modèle français de santé dans un grand mouvement de dévalorisation de la profession de médecin et du système de santé dans sa globalité. C’est la raison pour laquelle, bien au-delà du seul article 18 relatif au tiers-payant, mesure urticante pour les médecins il est vrai, les députés du groupe UMP ont unanimement voté contre le projet de loi santé dans son ensemble lors du vote solennel du 14 avril dernier, qui inclut par définition le fameux article 18.
L’opposition s’est donc opposée à ce qu’elle estime être une grave dérive de notre système de santé mais il n’aura probablement pas échappé aux professionnels que l’opposition n’est par définition pas majoritaire et qu’en réalité tout ceci ne se serait pas produit si François Hollande n’avait pas été élu un certain mois de mai 2012...
Nous avons vécu un moment historique et d’émotion intense hier, où, dans un même élan, les citoyens français d’où qu’ils viennent, quelle que soit leur histoire personnelle, se sont levés et ont marché pour former une immense chaîne solidaire et déterminée à faire barrage au terrorisme. Hier, la France a montré au monde entier qu’elle était debout et digne.
Tous, nous avons été révoltés par ces derniers jours. Nous avons chacun réagi à notre façon mais aucun républicain ne pouvait rester indifférent car ce qui a été attaqué n’est ni plus ni moins que notre liberté et nos principes démocratiques. Jamais les mots de notre hymne national, entonné par des millions de Français, n’auront autant trouvé leur sens. La France avait besoin de ce moment de communion nationale, les Français avaient besoin de ce moment de communion nationale.
Mais l’émotion et la compassion ne suffiront pas et nous ne devons pas nous en contenter. Pour qu’il y ait un avant et un après, nous devons, tous, autant que nous sommes, tirer les leçons de cette tragédie. Le déni n’est plus possible. Ce sont des Français, nés en France, qui sont allés à l’école en France, des délinquants multi-récidivistes, qui ont tiré. C’est notre société et probablement notre faiblesse et notre laxisme qui ont engendré de tels monstres.
Les dénonciations préventives de tout amalgame, si elles sont nécessaires, ne doivent pas interdire de mettre des mots sur une réalité. L’islamisme radical existe et se développe en France avec pour seule idéologie de défier les lois de la République et nos modes de vie. Et il prospère, oui, il prospère, dans les banlieues, les mosquées, les prisons et parfois même à l’école.
Après l’émotion et le recueillement il faut agir et ne plus se contenter de mots, aussi forts soient-ils. La classe politique ne pourra s’y soustraire, c’est son devoir ultime, mais c’est également le devoir de tous. Car ne nous y trompons pas, après l’union nationale viendra le débat sur les mesures à prendre. Ce débat ne pourra pas être consensuel. Il demandera du courage et surtout d’être cohérent entre les dénonciations d’un jour et les décisions qui devront être prises. Car ces décisions doivent être lourdes : politique pénale, carcérale, moyens donnés aux forces de l’ordre et du renseignement, internet, contrôle des imams, refus de négocier nos principes républicains et notre histoire à l’école ou ailleurs.
La France n’est jamais aussi forte que quand elle se recentre sur ce qui la fonde : la liberté, l’égalité et la fraternité. Cette devise républicaine ne sort pas de nulle part. Elle est le fruit d’une histoire, d’une culture dont nous sommes fiers et avec laquelle nous ne transigerons jamais.
Vive la République et vive la France !
Axel Poniatowski
Député et Président de la Fédération UMP du 95
Nous écrire : lesrepublicains.cergy@gmail.com
sur Facebook : Groupe "Les Républicains Cergy"